Félix HOUPHOUËT et la Côte d’Ivoire L’envers d’une légende

Marcel AMONDJI 

Ce livre, je me le représente comme le terme d’un parcours solitaire: il s’agit de l’exposé d’idées qui souffrent sans doute de n’avoir pu s’enrichir en se frottant et limant contre d’autres points de vue. Mais on sait qu’un véritable débat d’idées est inimaginable dans les conditions de ce régime. Le point de départ de cette réflexion se situe à l’époque même du retournement d’Houphouët. Au début des années cinquante, lorsqu’il nous a été possible de comprendre tout à fait ce que signifiait et promettait le « repli tactique », j’ai ressenti ce tournant comme une blessure. Il ne faut pas avoir peur des mots. Pour un Ivoirien de ma génération, il n’y a pas de honte à dire qu’entre 1945 et 1950, on a pris pour idole l’homme vers qui toutes les femmes et tous les hommes de notre pays, et pas seulement eux, regardaient alors. Aussi loin qu’il soit possible de remonter dans le souvenir, entre tous les Ivoiriens de mon âge que je côtoyais, il m’apparaît vraisemblable que ma dévotion était l’une des plus fortes. Je crois qu’elle était tout aussi désintéressée, puisqu’elle m’a laissé libre et capable d’autres choix que celui vers lequel on nous forçait dans un pays où il semble qu’on doive désespérer de tout si on ne peut rien espérer d’Houphouët.

Prix : 25 €

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L’industrie de la mode africaineLauren EKUÉ 

Textus, L’industrie de la mode africaine, de Lauren Ekué est audacieux, percutant, aux frontières de l’histoire et de la sociologie de la Mode. Elle brode à l’aide de nombreux entretiens avec de brillantes person-nalités, ministre, mannequin, directeur de publication et rappeur, un patchwork singulier et original, une première dans l’espace francophone dans le domaine de la mode afri-caine tant il révèle les travers, hypocrisies et les ambiguïtés éthiques de la Mode. Ce textus rappelle l’omniprésence de l’Afrique et la participation des Africains dans la création mode, trop souvent gommées.

La pensée intellectuelle s’habille aux couleurs de l’engage-ment d’une vie. Un récit tissé à l’encre d’un fil noir.

Prix : 22 €

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 HYMNE A LA VIE

Edwige KOUAGA 

« La vie est un livre, à plusieurs chapitres, composé d’histoires qui s’écrivent au fil de l’eau. »

Dans ce recueil de poèmes « hymne à la vie », la poétesse y évoque la nature et l’amour sous toutes ses formes.

Prix : 6 €

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Chroniques des sang-lune La lune le sang et l’eau

Christian KOTTO 

La Lune est grosse, comme posée par terre. Les Chroniques disent : « sur les flots du carnage étaient les monstres : de bois, de chair et d’acier ; dans la mer, les goulues se mouvaient, en attente de leur pitance. Et les asservis avaient donné un corps à leur frayeur, car une terreur intense génère des créatures plus cruelles que la douleur infl igée et ressentie. Et l’immonde négrier – dans sa morgue et sa condescendance – avait commis sa plus ter-rible erreur : embarquer une malédiction couvée de Lune, volant au-dessus de l’Eau, et sublimée par le Sang… »

Ce petit conte inaugure la collection « Bandossi » consacrée à l’imaginaire : nouvelles et récits fantas-tiques, science-fi ction et soul fantasy.

Prix : 6 € 

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Les littératures francophones des îles de l’océan Indien

Cynthia V. Parfait 

Les littératures francophones des îles de l’océan Indien ont, dès leur genèse, cherché à se démarquer de la littérature française en évoquant notamment le pays natal, anté-colonial ou post-colonial. Elles se proposent alors de dire les malheurs et de chanter les aspirations des peuples insulaires. Pour ce faire, elles peuvent alors se servir sans conteste des modèles occidentaux ou puiser leur vitalité dans les langues locales et les traditions orales des îles respectives. Puis à l’ère de la mondialisation, le désir de s’embarquer dans l’aventure de l’écriture, tout en continuant à questionner l’île natale, se fait pressant. Cet ouvrage que propose Cynthia Parfait vise à donner une vue d’ensemble de ces productions littéraires francophones des îles du sud-ouest de l’océan Indien pour interroger aussi leur place au sein des autres littératures francophones et plus largement dans la république mondiale des lettres.

Prix : 8 €

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 DU LYNCHAGE DES NOIRS DANS LES RUES AU LYNCHAGE JUDICIAIRE DES NOIRS

Rosa Amelia Plumelle-Uribe 

Le 9 décembre 1981 est assassiné l’agent de la police Daniel Faulkner alors qu’il enquêtait sur un réseau mafieux de proxénètes et pédophiles, auquel auraient été associés certains de ses propres collègues.

Le journaliste Afro descendant Mumia Abu-Jamal, connu pour avoir dénoncé, preuves à l’appui, les meurtres systématiques perpétrés par des membres de la police, s’est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment faisant ainsi un coupable idéal. Il est donc accusé d’avoir tué un policier blanc et, six mois plus tard, sur la base de faux témoignages arrachés par le procureur à des témoins menacés et intimidés, il est condamné à mort.

Quatre décennies plus tard, Mumia Abu-Jamal demeure emprisonné pour un crime qu’il n’a pas commis. Et les meurtres racistes qu’il dénonçait dans les années 1970, se sont multipliés à cause de l’impunité qui les recouvre.

Prix : 10 €

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 VÉRITÉ FOUDROYANTE

Charifati SOUMAILA 

FIDIA : Je déteste mon père.

BAHATI : Ah ! Que Dieu te pardonne !

FIDIA : Il fait souffrir ma mère, il me fait souffrir. Il a deux femmes. Quand, il est chez nous, c’est seulement pour manger, dormir et nous crier dessus ma mère et moi. On ne compte plus dans sa vie. Cette femme nous a volé mon père, je la déteste !

Prix : 10 €

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