Description
Comment penser l’émancipation sociale sans l’industrie moderne et, sinon sans, du moins : à distance de l’État ? Non pas qu’on s’accommode de ce dernier : ‘à distance’ signifie contre sa réapparition. Car ‘à distance en sa présence’ ne peut ouvrir qu’étroite perspective, certes seule disponible pour l’heure.
Sans État effectif, entendons donc, car le spectre étatique est sans doute inéliminable. En somme, penser une vie non pas sans maladie, mais qui ne serait pas seulement maladie : penser aussi la vie dans sa positivité, comme santé, c’est-à-dire comme capable de remédier à la maladie avant qu’elle ne prenne corps sous cette forme vieille comme le post-néolithique (et non pas comme l’agriculture et la sédentarité) : le pouvoir-potestas, l’État.
Celui-ci révèle, avec la machinisation de la production, de la société, de la vie même, à laquelle il se couple d’abord puis se subordonne en moment ancillaire, sa vérité : la mort mobile, le désordre même de la vie.
Biographie
Jonas Vigna Carafe est un nom d’emprunt ou plutôt d’adoption pour les forces propres traversant un corps que Ça appelle Jonas Vigna Carafe, mais qu’On (et pas seulement) appelle autrement. Ce corps à disposition du réel (parmi d’autres usurpant les mêmes parties) a donné cours entre autres (publications) à La Vie n’est pas moderne, 2008, Machinisme, fantasme, 2009, Contrariété sans dialectique, 2011, Autonomie ou capital, 2011.
Parution : 04/2012
ISBN : 978-2-916121-55-0
Format (cm) : 10 x 17
Pages : 92
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